• LVVDP. Jour 5

    De Tolmin (Slovénie) au Col de Črnivec (Slovénie)

    LVVDP.  Jour 5

    C'est frais, l'eau d'un ruisseau de montagne au petit matin, ça réveille quand on se débarbouille avec !

    Le soleil se lève en étirant l'ombre des montagnes sur le versant opposé. Après les rangements du matin et les vérifications traditionnelles, Patita reprend sa route qui tortille, gravissant de longues côtes, franchissant des petits ponts sur des torrents, traversant des villages dont quelques habitants, sur le pas de leur porte, s'étonnent de voir quelqu'un passer. Parfois, une petite église, à l'écart de tout, domine la vallée. Il fait frais mais très beau.

    LVVDP.  Jour 5

     

    J'ai choisi de ne pas passer par Ljubjana, la capitale, que je connais déjà. Certes, la ville est très belle mais l'accès de son centre est difficile tant les touristes se pressent pour admirer les six rues aux maisons colorées et les quartiers alentour. Je reste dans mes montagnes . Parfois le goudron de la route a disparu et Patita soulève des nuages de poussière. Je croise quelques camionnettes poussiéreuses, le camion du laitier...  Un cheval tirant une faucheuse prend plus de la moitié de la route, je dois m'arrêter, serrant au plus près le fossé, pour le laisser passer, le paysan me remercie d'un geste de la main.

    La journée se passe, calmement, rien ne m'incite à me presser, alors je traîne. Parfois je stoppe pour admirer, assis sur un caillou, le panorama. Je me régale des noms des villages traversés et m'amuse à essayer de les lire à voix haute en respectant ce que je crois être la bonne prononciation: Grahovo, Zelezniki, Kranj ...

    A Kranj, beaucoup d'animation, je croise l'autoroute qui descend vers la capitale, puis je longe, sur une route étroite, les pistes de l'aéroport . Eloignons-nous de cette agitation, je reprends mon ascension, après Kamnik où un vieux bus débarque quelques passagers, j'attaque la côte qui monte vers le col de Črnivec .

    Au sommet (altitude 902 m) quelques chalets modernes en bois sombre doivent héberger des vacanciers, je le dépasse et m'arrête au pied d'un mât-antenne pour passer mon appel téléphonique quotidien à Martine, tout va bien à la maison! 

    Quelques hectomètres plus loin, je trouve un chemin qui contourne un repli de terre : excellent endroit pour me cacher pour la nuit, d'ailleurs le car que j'ai dépassé plus bas passe sans que son chauffeur et ses passagers ne semblent me remarquer.

    Un peu plus tard, alors que la nuit tombe et qu'un calme absolu s'installe sur la montagne, des marmottes ( dont je ne soupçonnait pas la présence) sortent prudemment de leurs terriers. Un instant suspicieuses, elles réalisent rapidement que ni moi, ni Patita, ne constituons un risque pour elles. Je peux alors les observer en toute tranquillité, à quelques mètres seulement, les mères surveillant leurs petits qui se chamaillent, quelques vigies, dressées à l'entrées de leurs trous guettent, prêtes à siffler pour rameuter tout le monde à la moindre alerte. 

    En évitant tout mouvement brusque, je me prépare mon petit casse-croûte, et, quand il fait tout à fait noir, privé de mon spectacle, je vais me coucher.

    Jour 5.       De Tolmin (Slovénie) au Col de Črnivec (Slovénie)

    Km du jour : 307.          Km voyage : 1824

     

    À suivre ...

     

    Document d'époque : j'ai retrouvé ces notes prises en 1999 , il s'agit d'une promenade que j'avais faite (en 2cv, bien sûr, mais ce n'était pas Patita), dans ces mêmes montagnes... si ça peut inspirer quelqu'un...sarcastic

    LVVDP.  Jour 5


  • Commentaires

    1
    Fdelaplaya
    Jeudi 14 Mai 2020 à 16:25

    J'adore le document d'époque, même si j'ai du mal à le lire.

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